Lettre imprimée avec signature autographe au nom de Louis-Paul de Brancas, des Comtes de Forcalquier, Marquis de Brancas, Grand d'Espagne, Marquis de Cereste, Seigneur de Robion … Il nomme un sieur Jean-Baptiste Agnel de la ville d'Apt pour garde de la lieutenance générale au Gouvernement de Provence. Le document est abimé mais a conservé son très beau sceau. en feuille moyen Paris 1764
Reference : 12348
édition originale
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
Bailly (Maire De Paris) / Lafayette (Commandant-général Des Gardes françaises)
Reference : 8392
(1789)
30 x 20 Paris 1789 Un détachement de gardes françaises (régiment d'infanterie de l'armée royale) avait participé, aux côtés de miliciens, à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. La Commune de Paris fut créée le soir même et nomma son premier maire, Jean-Sylvain Bailly (1736-1793). Elle décida, par arrêté du premier août d'accorder [notre document) "aux Gardes-Françoises une Médaille en or, en reconnoissance des services signalés, rendus à la Cause Publique". 64 hommes des deux sections du 3ème bataillon du régiment des gardes-françaises bénéficièrent de cette récompense. C'est La Fayette (1757-1834), nommé Commandant-Général de la garde nationale, qui sera désigné pour remettre la médaille à ces gardes-françaises. Balthazard Navière fut un de ceux-là. Document bi-feuillet, vignette de titre aux armes de paris et cachet de cire en très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
1811 Très jolie lettre damour à sa jeune femme, épousée le 11 mai 1810, avec le consentement de Napoléon 1er, accordé non sans peine....Sais tu que tu mas fait bien de la peine ce matin - quand ton mari te gronde, il faut lécouter sil parle poliment, et sil gronde trop longtemps il faut lui dire de se taire, et il ne faut pas laisser pleurer mon bon ange comme ce matin. Cest trop punir ton Edward qui taime de toute son ame. - nest-ce pas tu nes pas fachée contre moi, et tu seras bien aise de revoir ce soir ton tendre loup. - je nai pas pu attendre jusques là à te dire combien je taime [...] - ne sois plus triste, et aime moi comme je taime - tu dois bien savoir que même quand je suis un peu méchant je taime toujours comme à Leignitz et à fontainebleau...
Il est dit que dans la nuit du 28 au 29 novembre, hommes et charrettes convergent vers la Pointe de Pen Lan où sont attendus les navires anglais. A une heure du matin, un coup de canon retentit, signalant le début des opérations avec l’arrivée des trois frégates et deux bâtiments de transport du commodore Keats. Il fait alors un froid terrible et, parmi les hommes qui ont attendu toute la nuit le signal convenu, deux sont morts de froid. Les opérations de débarquement se passent bien, sans incident majeur. Le chef de la flotte anglaise, venant à terre pour s’assurer du bon déroulement des opérations, trouve Georges Cadoudal dans l’eau jusqu’à la hanche, l’épaule sous le bord d’un vaisseau échoué, qu’il voulait remettre à flot. Le capitaine fut bien surpris de trouver dans cette occupation un chef auquel son gouvernement accordait un crédit et dont la réputation était déjà grande en Angleterre. Ce débarquement d’armes s’effectua avec une telle ampleur que les autorités furent très vite averties. Elles préviennent le général Harty à Vannes dès le 8 Frimaire an VIII (29 novembre 1799), alors que les opérations venaient d’avoir lieu : « nous venons d’être informés par des voyageurs témoins des faits, que les brigands qui se sont rendus à la côte en très grand nombre, y ont reçu des anglais des hommes, des armes et des munitions de toute espèce et en grande quantité sur les côtes de Musillac et de Billier, pendant la nuit dernière et jusqu’à midi de ce jour. Les rebelles ont pris la route de Péaule et Bourg Paul avec un train d’environ 60 charrettes chargées de munitions et de canons. Il n’y a pas un instant à perdre pour marcher à leur poursuite… ». Le débarquement de la Pointe de Pen Lan se révéla une totale réussite pour Cadoudal et les chouans. Une autre livraison fut prévue pour le 8 décembre. « Un évènement extrêmement malheureux arrivé au porteur du présent m’a empêché de vous faire parvenir pour cette nuit un pilote qui pût diriger à la côte les bateaux que j’allois y attendre à la tête d’un corps considérable. J’espère que cette fois il sera plus heureux et qu’il arrivera au moins à tems pour guider demain au soir au lieu dont je suis convenu avec lui les chasses marés chargés de tous les objets que vous nous destinez. La marée permettra d’arriver pour onze heures demain soir au lieu dont je suis convenu avec le porteur et qu’il vous indiquera. J’y serai pour cette heure je vous aurai la plus grande obligation de vous y trouver aussi sans manque. J’ai beaucoup de choses à vous dire verbalement relativement à notre position. Les canons de huit et les boulets avec quelque peu de poudre peuvent être déposés à Houat. Le général Mercier a parfaitement réussi dans son débarquement. Je vous serai obligé de tirer demain à midy trois coup de canon pour m’annoncer qu’il vous sera possible d’arriver à la côte pour l’heure ci-dessus annoncée… ». Pierre Mathurin Mercier, dit « la Vendée » (1774-1804), cité dans le texte fut un chef chouan, qui commandait la légion de Vannes et l'Armée catholique et royale des Côtes-du-Nord, lors de la Chouannerie et de la Guerre de Vendée.
29/04/1832 Lettre intéressant les biens que les deux frères ont en commun et pour lesquels ils semblent être en procès.Il accuse réception de sa lettre et de largent quelle contenait. ...Jai reçu [...] la notification du jugement de la Cour roiale de Bourges [...]. Je lai remis à Monsieur Champion pour lexaminer et me donner son avis. Il pense comme moi quun appel en cassation entrainerait beaucoup de frais et que nous pourrions succomber... Il fait ensuite allusion à lépidémie de choléra : ...je vois avec plaisir que le choléra na pas encore gagné votre dept. La mortalité commence à diminuer parmi nous. Nous commençons a espérer...Borie exerça à l'Hôtel-Dieu de Paris et fut professeur de physiologie et de pathologie à la Faculté de Médecine. Il exerça les fonctions de maire de Paris par intérim, du 7 au 13 juillet 1792, lors de la suspension de Pétion.
À lépoque où se situe cette lettre, le jeune Beyle, engagé dans larmée sous les ordres de son cousin Pierre Daru, voyage en Allemagne, dans le sillage de Napoléon 1er, à qui il voue une profonde admiration. La route de Berlin à Hanovre passait par « Stendal ». Onze ans plus tard le nom lui reviendra en mémoire pour inventer son masque de prédilection. En juillet 1807, Beyle était alors confirmé dans ses fonctions, et titularisé.Sitôt quà dix-sept ans Stendhal eût quitté Grenoble et son père haï, il découvrit toute la force de laffection qui le liait à sa sœur Pauline (laînée de ses deux sœurs, née en 1786 ; il détestait sa seconde sœur Zénaïde, la préférée du père). Henri fait de Pauline sa confidente et commence à entretenir avec elle une étroite correspondance, qui constitue un véritable trésor épistolaire : ...Tu mécris donc enfin, je te trouve charmante, prends encore patience jusquà ce que jaille à Grenoble, je te promets de te tirer dennui. Jure-moi de prendre patience encore quelque tems... Stendhal poursuit sur son itinéraire : ...Je suis arrivé de Halberstadt à 1h du matin, et je repars demain à 6. Me Alexandrine [lépouse de Pierre Daru] qui est à Berlin est passée par ici, elle ma montré beaucoup damitié. Jarrivais dHanovre jolie ville, charmant voyage je te rendrai compte de tout ça, je ne veux aujourdhuy que te donner signe de vie...V. [Victorine Mounier] a beaucoup plus dexpérience que toi, fais toi assez son amie pour lui parler à cœur ouvert sur tes projets [En 1802 Beyle sétait pris à Paris dune vive passion pour Victorine Mounier. La jeune femme, étant revenue à Grenoble pour se marier, Stendhal pria sa sœur de se rapprocher delle afin de le renseigner sur celle-ci]...Puis il charge Pauline de plusieurs commissions : la première : ...Prie mon papa de mexpédier Courrier par Courrier lextrait de Baptême qui prouve que je suis né le 22 Janvier 1782, remarque lannée, le ministre le demande pour lexpédition de mon Brevet 1782 et non 1783..., la seconde : ...Prie mon grand papa décrire à Mr D. [Daru] le plus courtement possible. Me Alex. à Berlin et me voulant du bien, fera bien réussir la lettre. Prie-le de ne pas parler de Me Al. autrement on verrait quil écrit parce que je len prie. Chose quil faut surtout éviter.... Il ajoute affectueux : ...Je taime toujours plus. Adieu ma chère amie, écris-moi, les lettres que tu veux bruler sont toujours les meilleures. Jétais sur le point de te croire, amoureuse et moubliant, écris souvent... Sa troisième requête concerne lenvoi ...dune bonne empreinte du cachet de mon père...Il ajoute un P.S. : ...Mille et mille choses à notre bonne tante...