Lettre tapuscrite datée du 27 janvier 1906, à propos d'une succession en rapport avec la société Laguionie et Cie. 1 page in-4°. Très bel en-tête. Pas de couvertuire Très bon Paris 1906 1 page in-4°
Reference : 11355
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
[DORAT Claude-Joseph; ARNAUD François-Thomas-Marie de Baculard d'; COSTARD Jean-Pierre; WALSCH William; BLIN DE SAINMORE Adrien-Michel-Hyacinthe]:
Reference : 16524
(1764)
Paris, Sébastien Jorry [et] chez l'Esclapart, 1764-1766. 2 volumes in-8 de [4]-51-36-59-42-[2]-54-[2], 26-[2]-60-53-40-20-32 pages, reliés plein maroquin cerise, dos lisse orné de fleurons et petits fers dorés, pièces de titre et de tomaison olives, fine dentelle aux petits fers dorée aux plats (oiseau), filet doré aux coupes et roulette dorée aux chasses, tranches dorées.
Charmante illustration d'après Eisen qui se compose de 15 vignettes en tête, 15 culs-de-lampe et 13 figures hors-texte. Bel ensemble d'oeuvres du "Chevalier Dorat" (6 pièces), Costard (2 pièces), Arnaud, Blin de Sainmore et Walsch (respectivement 1 pièce), toutes imprimées sur grand papier, et grand de marge. Charmante reliure de l'époque malgré des dos insolés, quelques frottements et de quelques piqûres et rousseurs éparses. Ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. S'ensuit la liste des oeuvres: Dorat : Lettres en vers, ou épîtres héroïques et amoureuses. A Paris de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1766.51p. Dorat : Lettre de Barnevelet dans sa prison, à Tuman son ami, précédée d'une lettre de l'auteur. Paris, Chez Bauche, 1766. 36p. Dorat : Lettre de Zeîla, jeune sauvage esclave à Constantinople, à Valcour, officier français ; précédée d'une lettre à Mme de C**. A Genève, et se trouve à Paris chez Bauche, 1766. 59p. Dorat : Réponse de Valcour à Zéila, précédée d'une lettre de l'auteur à une femme qu'il ne connaît pas. A Paris, chez Sébastien Jorry, 1766. 42-[2] p. Arnaud : Lettre du comte de Comminges à sa mère, suivie d'une lettre de Philomène à Prognée. A Paris, chez Sébastien Jorry, 1765. 54-[2] p. Dorat : Epitre à Catherine II, impératrice de toutes les Russies. A Paris, de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1765. 26-[2] p. Costard : Lettre du Lord Velford à Milord Dirton, son oncle. Précédée d'une lettre de l'auteur. A Paris, chez l'Esclapart, 1765. 60p. Dorat : Le Pot-pourri, épitre à qui on voudra ; suivie d'une autre épître, par l'auteur de Zélis au bain [par Masson de Pezay]. A Genève, et se vend à Paris chez Sébastien Jorry, 1764. 53 p. Walsch : L'hôpital des fous, traduit de l'anglais. A Paris de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1765. 40 p. Costard : Lettre de Cain après son crime, à Méhala, son épouse. A Paris, de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1765. 20 p. Lettre de Biblis à Caunus son frère. Précédée d’une lettre à l'auteur [par Sautreau du Marsy]. Par. M. Blin de Sainmore. A Paris, de l'imprimerie de Sébastien Jorry, 1765. 32 p.
SERGENT MARCEAU, Antoine François Sergent dit Marceau ( Chartres 1751- 1847),graveur, dessinateur, homme politique, beau-frère du Général Marceau.
Reference : 11127
Lettre de 5 pages 1/2 in-4°, d'une écriture très serrée et très lisible au journaliste, écrivain et homme politique Noël Parfait ( Chartres 1813 - Paris 1896), dans laquelle il évoque le général Marceau,(François Séverin Marceau-Desgraviers), né le 1 mars 1769 à Chartres et mort le 21 septembre 1796 à Altenkirchen, général français de la Révolution, mort à 33 ans. Sergent Marceau, épousa Emira, la soeur du général, il fut député Montagnard à la Convention, fit partie du Comité des Arts et de l'Instruction et contribua à la Création du Musée Français et du Conservatoire.
Au début de la lettre Sergent Marceau parle du séjour qu'a fait Noêl Parfait en Algérie. Il a appris par les journaux l'admission de Parfait “dans l'Etat-major du Diable de Bugeaud qui partait pour aller sabrer des Kabiles…“ Il s'interroge sur ses motivations,pourquoi a -t il abandonné sa plume et leur monument . Il regrette qu'il ne soit pas revenu dans “ le Grand bâtiment Algérien qui a baigné trois jours sous mes fenêtres… mais sur un bâtiment qui apportaient des Arabes condamnés aux iles Ste Marguerite… “. Rassuré de savoir son ami de retour il évoque MMe Rassoin également de retour qui a cherché à joindre Noel Parfait. Il est ensuite question d'une lettre de M. de La Châtre dont il sait qu'il a invité Parfait à sa campagne près de Paris, “ il m'a fait cadeau d'un de ses écrits…Les Crimes des papes“… et parlant des Empereurs et des Rois “…il ne ménage ni les uns ni les autres…“. La Châtre a fait pour Sergent Marceau une demande de Pension de 600fr. au Ministre de l'Intérieur pour “le titre de créateur du Musée“ ( français). Quant au général Marceau il en évoque divers portrait . Il est le détendeur d'un seul autographe de lui et le léguera à la municipalité Puis il parle d'Emira, sa femme (soeur du Général Marceau). Il a envoyé à Noel parfait son texte “ Enfance de Marceau“, “je la continue mon coeur y est attaché , vous en tirerez ce qui vous conviendra pour le héros et la sublime femme qui l'a préparé pour être un modèle…“. Sa lettre se termine par des questions d'ordre personnel quelles sont les occupations de son correspondant : est -il dans la poésie, la littérature générale, écrit-il ? est-il attaché à un journal ou quelque administration… “ Pouvez-me favoriser de quelque chose qui vous fasse connaître tout entier? …“. Très belle lettre. (2 petites déchirures , l'un sans manque et l'autre manque deux lettres sans gêne pour la compréhension du texte).
Lettre de 3 pp. in-8°, datée du juin 1949, à l'entête de La maison de la Bonne Presse, 5 rue Bayard Paris, et de La Croix du Dimanche , Rédaction, 22 Cours Albert-1er Paris.
L'auteur , qui a signé sa lettre du monogramme "E.D." , répond à un lecteur ( M. Raguenet de Saint Albin , de St Cyr en Val, Loiret), qui a envoyé un ensemble de remarques à la Rédaction de la Croix du dimanche. Sont évoqués : le capital, sa source : le travail , l'entreprise et sa place , le rédacteur écrit et souligne " l'entreprise a pris une personnalité et une valeur qui lui sont propres et qui n'ont aucun rapport de grandeur avec les capitaux apportés à l'origine . Or dans sa forme actuelle.. généralement .. capitaliste- l'entreprise revient en toute proprité au capital et aucunement à ceux qui par leur intellignece crétarice, leurs efforts de tous ordres, l'ont cependant faite ce qu'elle est." Suit un long développement sur la rémunération du travail. " Q'est-ce qu'une juste rémunération? "... Puis " vous faites intervenir dans votre lettre " le paradoxe des vendanges". Le seigneur , je crois et cela d'après les exégètes, n'a pas donné dans son Evangile, de solution technique au salaire, ni approuvé au crotiqué le salariat. Il a donné des principes dont les chrétiens, maitres et ouvriers doivent s'inspirer..." et il répond enfin sur le communisme : le devoir des chrétiens est d'établir "une doctrine sociale chrétienne" sous peine de voir "d'indéfinis moratoires contre nous, pour ou contre la vérité , pour ou contre Dieu".Très belle lettre, dense, du rédacteur en chef (?) de la Croix du Dimanche, sur le capital, le travail, l'entreprise, le salariat, le rôle social des chrétiens, en réponse à la lettre d'un lecteur du journal (quelques ratures). ( Cl Gr)
1789 Paris, 1789; ensemble de 8 brochures in-8°, pour certaines sous couverture muette de papier blanc, toutes telles que parues , renfermant 8 lettres sur les 19 parues. Nous possédons la 1ère lettre: 24pp. (10 mai 1789), les 5ème : 16pp. (20 mai), 6eme: 19pp. (25 mai), 7eme: 23 pp.(28 et 29 mai), les 9ème: 22pp. (5 juin), 10ème : 24pp. (7,8,9,10 ,12 juin), 11ème : 67pp (13, 14, 15, 16, et 17 juin),14ème : 30pp. (26, 27 juin).
Ensemble de 8 numéros sur les 19 parus, rassemblant 225 pages du journal de Mirabeau. Il serait rédigé "à partir de la 11e lettre par J.-A. Duroveray et Étienne Dumont , d'après les "Souvenirs" de celui-ci, p. 119. La 8e lettre (absente ici) a été publiée avant la 7e, retardée en raison d'un accident typographique rendant nécessaire sa réimpression". ( Cf.BNF, notice FRBNF32806045). (Reu-Bur)
COMBES Fernand, peintre, paysagiste, aquarelliste, décorateur (Les Herbiers Vendée, 1856 - Saint-Denis-Les-Bourgs 1943).
Reference : 12229
Longue lettre autobiographique autographe de 4 pages in-4° , rédigée à l'encre noire et illustrée de trois dessins à l'encre , l'un à mi-page: autoportrait assis, l'autre, scène religieuse, occupant 3/4 de page et une petite vignette légendée "le départ". Lettre non datée, mais les faits relatés laissent supposés que la lettre est écrite par un Fernand Combes déjà âgé, pleine de détails sur ses relations , son travail : " à mon retour en France, j'abandonnais la figure dans le paysage", les lieux qu'il a aimés, ses difficultés et ennuis de santé.
Dans cette lettre qui commence par la date de naissance du peintre vendéen " (1) le 4 août 1856. Je suis né aux Herbiers, Vendée (1), aux pieds du haut plateau de Gâtine et de la montage des Alouettes …", il raconte comment il décide de faire son Tour de France à 16 ans et les vicissitudes de l'apprentissage. A 18 ans il trouve enfin un emploi chez un Décorateur, puis entre aux Beaux-arts à Paris. Il évoque son atelier de peinture à Séville en Espagne où il reste six mois à peindre. Il parle de séjours et salons dans l'Allier, et en Bretagne " Je ne peux plus quitter cette terre, et j'y suis resté 10 ans" , puis l'hôpital, les maladies, le soutien de sa femme, et la pension de 600 frs du Ministère des Beaux-Arts. Il conclut " Et maintenant j'attends la Volonté de Dieu, qu'il lui plaise de retirer sa main de dessus moi. cependant je suis transporté de joie je puis recommencer ma vie d'autrefois. gravir les montagnes. aussi comme je regarde et avec quel oeil…". Et sous le dessin qui occupe la dernière page il écrit: " J'ai passé comme la fleur…J'ai séché comme l'herbe des champs… Job". ( Cl -Bur)